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卢沙野大使就美国国会众议长佩洛西窜访中国台湾地区接受法国BFM电视台直播专访


2022年8月3日,驻法国大使卢沙野接受法国BFM电视台直播采访,就美国国会众议长佩洛西窜访中国台湾地区回答记者提问。采访实录如下:

记者:美国国会众议长、民主党人佩洛西到访台湾受到国际高度关注,引发中国愤怒。我们将与中国驻法国大使卢沙野一起来回顾这件事。您好,大使先生!
卢大使:你好!
记者:在场的还有曾于2011至2014年担任法国驻华大使的白林女士。台湾问题确实是一个棘手问题。佩洛西已经离开台湾,她说自己是为“和平”而来。您同意她的话吗?
卢大使:也许可以说是一次“和平”的访问,毕竟她所乘的飞机不受阻碍地着陆了。但她也制造了一系列重大风险和危机。这是一次徒劳无功的挑衅行为。
记者:为什么说是“挑衅”?到访台湾会见台“总统”,探讨民主议题,算不上“挑衅”吧?
卢大使:当然是挑衅。中美之间有外交关系。美国曾作出恪守一个中国原则的承诺。1979年《中美建交公报》中,美方明确承诺,“美利坚合众国承认中华人民共和国政府是中国的唯一合法政府。在此范围内,美国人民将同台湾人民保持文化、商务和其他非官方关系”。佩洛西作为美国总统第二顺位继承人,她的访问很显然不是非官方性质的,而是一种官方接触。
记者:台湾是一个自治实体。台湾“总统”有权决定自己要做什么,比如去会见某个人,是这样吗?
卢大使:台湾是中国领土不可分割的一部分。
记者:但从1949年以来,台湾处于自治状态。
卢大使:从主权层面看,台湾是中国的一部分。世界上有181个国家承认台湾属于中国,其中包括美国、法国。台湾根本不是独立国家。如果非要说台湾是自治地区,那也是中国的自治地区。所有与中国有外交关系的国家都应该遵守一个中国原则,不得与台湾发展官方关系。
记者:(佩洛西访台后)中方马上提高了声调。中国政府正在开展军事演习,用意何在?中国是不是也在升级紧张局势?
卢大使:升级紧张局势的不是中国,而是美国。如果佩洛西不去窜访台湾,台海局势就会保持平静。正是这次窜访直接导致了局势紧张升级。我们所采取的措施是对窜访这种挑衅行为的回应。任何人都不应心存幻想,认为自己可以肆意挑衅却不受任何惩罚。
记者:中国到底在害怕什么?未来会发生什么?
卢大使:中国当然有担心。因为这次窜访是对一个中国原则的严重违背,是对中国主权和领土完整的严重侵犯和践踏。如果中国视若无睹,“台独”势力将一意孤行。随着时间推移,他们就可能一步步地达成所谓的“台独”图谋。这才是台湾当局内心的盘算。
记者:台湾“总统”表示,面对中国方面持续升高的军事威胁,台湾不会退缩,将坚定捍卫民主。
卢大使:她所说的话完全暴露了其寻求“台独”的真实意图。
记者:中国不想台湾独立。
卢大使:这不是想不想的问题,而是决不允许的问题!
记者:但你们遇到了台湾民意想要脱离中国、寻求自治的问题。
卢大使:实现祖国统一是14亿中国人的共同愿望。说到台湾民意,20年前,台湾民意是支持统一的。
记者:但台湾民意变了,而你们不想看到这种变化。
卢大使:这是台湾民进党当局的反华宣传造成的。试想未来中国实现统一、台湾回归祖国,在正确教育的影响下,台湾民众一定会成为支持统一的爱国者。
记者:中国会不会在台湾发起军事行动,就像俄罗斯在乌克兰所做的那样?对中方来说,对台发起军事行动是可能的剧本吗?
卢大使:当然存在这种可能。但不是针对台湾人民,而是为了震慑、警告“台独”分子和外国反华势力。
记者:也就是说,中国对台湾发起军事行动的可能性始终存在,哪怕会引发危险局势?
卢大使:当然。如果说存在危险,那绝不是中国造成的,责任完全在美国和台湾当局。比如佩洛西这次对台湾毫无益处的窜访,引发了可能导致危机的巨大风险。
记者:白林女士,我们看到台湾问题十分棘手、敏感,战火一触即发。
白林:是的,台湾问题事关中国核心利益。所有与中国建立外交关系的国家都承认一个中国原则,这条规则始终存在。与此同时,几乎所有国家都希望海峡两岸保持现状。也就是说,中国不进行军事干涉,台湾方面不谋求独立。
记者:美国是在台湾问题上玩火吗?
白林:看起来是佩洛西自己想要访问台湾,拜登、军方和中央情报局不太支持并曾试图劝阻。因为时机对美国并不有利。美国希望中国在乌克兰问题上保持中立,不要帮助俄罗斯减轻所受的制裁。因此现在不是制造另一场危机的时候。美国媒体也对这样一次特定时间的访问能够发挥的作用持相当负面的看法。这是美国第3号政治人物首次访台,尽管立法机构和行政机构之间存在差别。她有自己的政治盘算,就像访问乌克兰会见泽连斯基一样,想要在国际舞台上扮演某种角色。但美国国内对此看法并不一致。
记者:台湾未来命运如何?自1949年以来,台湾处于自治状态,但受到中国的“监视”。
白林:从法律和政治上说,我们确实承认一个中国原则。
记者:尽管台湾当局特别是现任“总统”试图谋求独立,依然如此吗?
白林:直到2016年之前,在台执政的国民党当局并不支持独立。当然,目前台湾的独立倾向比过去强烈了。
记者:您如何解释这种独立倾向?有一部分台湾民众认为可以脱离北京,或许这才是历史大势。就像当今中国也已远离毛泽东时代,成为一个很大程度上的非自由的资本主义国家。
卢大使:就像我刚才所说,10年、20年前,绝大部分台湾民众支持统一,但为什么现在变了呢?因为民进党搞了很多反华宣传。相信只要进行再教育,台湾民众会重新变为爱国者。
记者:在威胁之下吗?
卢大使:不是在威胁之下,是通过再教育。大家都知道这个。法国也进行共和国价值教育。为什么要这么做?
记者:当然,我们有这种教育,但不是中国式的大众化再教育。你们的再教育是使他们重新“正确思考”,因为你们认为他们现在没有“正确思考”。
卢大使:问题在于民进党当局进行极端化宣传,甚至打压国民党,因为当时的国民党支持统一。他们采取逐步“切香肠”手法,如果我们不加以应对,他们将最终实现独立图谋。
记者:乌克兰问题把世界拖入多年未见的危机之中。在亚洲地区,在台湾,又有新动向。我们面临两个热点问题。白林女士,您怎么看?
白林:是的,这是两个热点问题,但不是同样性质,在时间性上也不同。
记者:台湾会不会重演乌克兰的剧本?
白林:我不知道。从媒体角度目前还看不清楚。很难说未来会发生什么。就像当初没人会料到俄罗斯进行军事干涉一样。况且这两个问题的情势完全不同。
记者:当下如何才能使局势降温?
白林:总而言之,就是维持现状,尊重南海的航行自由,避免刺激局势升级的行动。
卢大使:改变现状的恰恰是美国和台湾当局。
记者:现在你们对拜登有何期待?
卢大使:我们希望拜登遵守他对习近平主席作出的承诺,即“四不一无意”,不寻求打“新冷战”、不寻求改变中国体制、不寻求通过强化同盟关系反对中国、不支持“台湾独立”、无意同中国发生冲突。
记者:中国也不愿与美国发生冲突。
卢大使:当然。我们希望美方将承诺落实到行动上。当前我们看到的现实完全相反,佩洛西此次徒劳的窜访与拜登作出的承诺背道而驰。
记者:大使先生,感谢您接受此次采访!



Interview accordée par l’Ambassadeur LU Shaye à BFM TV

sur la visite de Nancy Pelosi à Taiwan


Le 3 août 2022, l’Ambassadeur de Chine en France LU Shaye a accordé une interview à BFMTV sur la visite de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi à la région de Taiwan de la Chine. Voici l’intégralité de l’interview :


Q :Le monde entier a regardé la visite à Taiwan de Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants américaine et la démocrate, ce qui a provoqué l’ire de la Chine. Nous allons y revenir avec Son Excellence l’Ambassadeur de Chine en France. Monsieur LU Shaye bonsoir.


R :Bonsoir.


Q :Interview que nous allons faire avec vous et Sylvie Bermann qui était Ambassadrice de France en Chine entre 2011 et 2014. C’est vrai que Taiwan est un dossier ô combien épineux. Madame Pelosi est repartie et rentrée aux États-Unis. Elle a dit qu’elle était venue en paix. Vous êtes d’accord avec ce qu’elle dit ?


R :On dit qu’elle a atterri sans encombre. Même si c’est une visite en paix, elle a créé beaucoup de danger et de crise parce que c’est vraiment une provocation inutile.


Q :Pourquoi parlez-vous de provocation ? Aller rencontrer une présidente et discuter de la démocratie ne tiennent pas la provocation.


R : Bien sûr. La Chine et les États-Unis sont des pays ayant des relations diplomatiques. Les Américains se sont engagés à respecter le principe d’une seule Chine. Dans le communiqué conjoint sino-américain de 1979 de l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays, les Américains se sont engagés que les États-Unis d’Amérique reconnaissent le gouvernement de la République populaire de Chine comme l’unique gouvernement légal de la Chine. Et dans ce contexte, le peuple des États-Unis maintiendra les relations culturelles, commerciales et d’autres relations non officielles avec la population de Taiwan. Madame Pelosi est la deuxième position dans l’ordre de succession au Président américain, sa visite n’est évidemment pas une visite non officielle. C’est un contact officiel.


Q :Mais Taiwan est une région autonome. Sa présidente a aussi de la latitude dans ce qu’elle veut faire ou dans les personnalités qu’elle veut rencontrer ou pas.


R :Taiwan fait partie intégrante du territoire de la Chine.


Q :C’est une autonomie depuis 1949.


R : Au niveau de la souveraineté, Taiwan fait partie de la Chine. 181 pays dans le monde reconnaissent que Taiwan fait partie de la Chine, y compris les États-Unis et la France. Taiwan n’est pas un État souverain. Vous dites que c’est une région autonome, mais c’est une région autonome de la Chine. Tous les pays ayant des relations diplomatiques avec la Chine doivent respecter le principe d’une seule Chine et ne doivent pas avoir des contacts officiels avec Taiwan.


Q :Vous avez haussé le ton tout de suite en disant qu’on va lancer des manœuvres militaires. Ça veut dire quoi ? Vous faites monter aussi la tension d’un cran ?


R :C’est pas nous qui avons monté la tension. Ce sont les Américains qui ont escaladé la tension parce que s’il n’y a pas de visite de Madame Pelosi, la situation reste calme. C’est sa visite à Taiwan qui a monté les tensions. Ce que nous faisons, c’est la réponse à cette visite et à cette provocation. Il ne faut pas escompter que vous faites de la provocation sans essuyer de sanctions.


Q :Que craignez-vous en fait ? Qu’est-ce qui pourrait arriver ?


R : Bien sûr. Cette visite est une représentation de l’infraction du principe d’une seule Chine qui piétine et viole la souveraineté et l’intégrité territoriale de Chine. Si on n’y répond pas, ils vont continuer. Et peu à peu, pas à pas, ils vont atteindre la soi-disant indépendance de Taiwan. C’est ça la volonté des autorités de Taiwan.


Q :La présidente de Taiwan dit « Nous ne reculerons pas face aux menaces militaires délibérément accrues et nous continuerons de défendre la démocratie ».


R : Elle a déjà exprimé explicitement sa tentative de la recherche de l’indépendance.


Q : Vous ne voulez pas...


R : Ce n’est pas «non vouloir ». Ce n’est pas permis.


Q : Vous avez un problème avec la volonté des peuples de s’émanciper et de disposer d’eux mêmes, de leur autorité.


R : La volonté tout d’abord c’est la volonté du peuple chinois de 1,4 milliard d’habitants. En parlant de la volonté de la population de Taiwan, il y a 20 ans la population de Taiwan était pour la réunification.


Q : Les choses changent. Et vous ne voulez pas qu’elles changent.


R : C’est à cause de la propagande du Parti démocrate progressiste qui est aujourd’hui au pouvoir. On peut imaginer qu’un jour la Chine aura réunifié Taiwan avec l’éducation, la population de Taiwan redeviendra patriote et pour la réunification.


Q : Et hors de question de faire une opération militaire sur Taiwan? Vous n’allez pas faire des coups des Russes en Ukraine ? Je vous pose la question franchement, est-ce que pour vous ça peut être un scénario, une opération militaire sur Taiwan ?


R : Bien sûr. Ce n’est pas contre la population de Taiwan. C’est pour dissuader ou bien avertir les forces sécessionnistes visant l’indépendance de Taiwan et des forces anti-chinoises étrangères.


Q : Donc le scénario d’une intervention militaire de Pékin sur Taiwan reste toujours làavec le danger que ça peut représenter ?


R : Il est toujours là. S’il y a un danger, ce n’est pas nous qui l’avons créé, ce sont les Américains. Par exemple cette fois-ci la visite inutile de Madame Pelosi à Taiwan a risqué de provoquer une crise.


Q : On voit que c’est un dossier ô combien épineux, délicat et inflammable.


Sylvie Bermann : Oui, bien sûr. On sait que ça fait partie des intérêts vitaux de la Chine et qu’il y a une ligne constante que tous les pays qui ont établi des relations diplomatiques avec la Chine reconnaissent la politique d’une seule Chine. Et en même temps, nous sommes tous favorables au statu quo, c’est-à-dire pas d’intervention, pas d’indépendance, mais pas d’intervention non plus de la Chine.


Q : Est-ce que les Américains jouent avec le feu là ?


B: Il se trouve que c’est Nancy Pelosi qui a pris cette initiative de le faire. Joe Biden a essayé de l’empêcher avec l’armée et la CIA qui n’étaient pas favorables, parce que c’est une période qui n’est pas très positive pour ça. Les Américains essaient d’obtenir de la Chine qu’elle reste neutre dans la question ukrainienne et qu’elle ne se substitue pas aux Occidentaux pour alléger les sanctions. Donc ce n’est pas le moment de créer une crise. La presse américaine a d’ailleurs été assez négative sur l’utilité de cette visite à ce moment donné. C’est la première visite du troisième personnage de l’État américain même s’il y a une différence entre l’exécutif et le législatif. Et là elle entend avoir effectivement sa propre politique comme elle était allée également en Ukraine voir Zelensky, elle veut jouer un rôle sur sur la scène mondiale. Mais il n’y avait pas eu là unanimité aux États-Unis pour cela.


Q : Quel est le sort de Taiwan ? Depuis 1949 c’est une région qui est autonome mais qui est sous surveillance des Chinois et de Pékin.


B: Juridiquement nous reconnaissons cette position.


Q : Malgré les velléités des autorités taiwanaises ?


B: De la présidente actuelle. Parce que jusqu’en 2016, c’était un président du Kuomintang qui n’était pas favorable à l’indépendance. Aujourd’hui, effectivement il y a des sentiments indépendantistes beaucoup plus forts à Taiwan qu’ils ne l’étaient autrefois.


Q : Comment vous les expliquez justement ces sentiments indépendantistes ? Parce qu’elle a été élue. Il y a une partie de la population qui dit «Nous voulons peut-être nous éloigner de Pékin ». Et c’est peut-être le sens de l’Histoire. Vous êtes quand même bien éloignés de Mao en devenant un pays qui est quand même assez capitaliste et qui me semble illibéral.


R: C’est ce que j’ai dit tout à l’heure. Il y a dix ans voire 20 ans, la plupart de la population de Taiwan était pour la réunification. Mais pourquoi maintenant elle est contre ? C’est parce que le Parti démocrate progressiste a fait beaucoup de propagande antichinoise. Après la réunification, on va faire une rééducation. Je suis sûr qu’à ce temps-là la population de Taiwan deviendra favorable à la réunification et deviendra patriote.


Q : Sous la menace?


R: Pas sous la menace mais avec la rééducation. Tout le monde sait qu’en France vous avez aussi l’éducation républicaine des valeurs républicaines. Pourquoi on fait ça ?


Q : Mais bien sûr on a l’éducation. Mais on n’a pas une éducation à la chinoise, une rééducation de masse populaire. C’est ce que vous dites, il faut les rééduquer pour qu’ils remettent à penser correctement. Parce que pour vous aujourd’hui ils ne pensent pas correctement.


R: Le problème est que le Parti démocrate progressiste a fait une propagande extrémiste et même opprimé le parti Kuomingtang, parce qu’à ce temps-là le Kuomingtang était pour la réunification. Les autorités de Taiwan appliquent une approche de « couper les saucissons », c’est-à-dire avancer à petits pas. Si on ne y réagit pas, à la fin elles vont atteindre leur objectif d’indépendance.


Q : On a vu que l’Ukraine a replongé le monde dans un moment de crise comme on n’en avait pas connu depuis longtemps. Là on a une poussée du côté de l’Asie, de Taiwan. On a deux points chauds aujourd’hui, Sylvie Bermann.


B: Oui, ce sont deux points chauds. Ce ne sont pas de même nature et la temporalité n’est pas la même non plus.


Q : Taiwan peut connaître un scénario à l’ukrainienne ?


B: Non, je ne sais pas. Pas dans l’immédiat, clairement. Mais je ne sais pas ce qui peut advenir dans le futur parce que personne ne croyait à l’intervention en Ukraine. Encore une fois, ces deux situations sont complètement différentes.


Q : Comment faire baisser la tension aujourd’hui ?


B: Faire baisser la tension, en tout cas, c’est le respect du statu quo, le respect de la navigation dans la mer de Chine méridionale, et peut-être d’éviter des gestes qui finalement font monter la tension.


R : Ce sont les Américains et les autorités de Taiwan qui ont changé le statu quo.


Q: Vous attendez quoi de Joe Biden aujourd’hui ?


R : Nous espérons qu’il tient ses engagements vis-à-vis du Président XI Jinping, à savoir « cinq non » : les États-Unis n’ont pas l’intention de déclencher une nouvelle guerre froide avec la Chine ou de changer le système de la Chine, la ravitalisation de leurs alliances ne vise pas la Chine, ils ne soutiennent pas l’indépendance de Taiwan et ne veulent pas entrer en conflit avec la Chine.


Q: Et la Chine ne veut pas entrer en conflit avec les États-Unis ?


R : Bien sûr. Nous espérons que les Américains traduisent leurs paroles en actes, mais en réalité on voit le contraire. Cette visite inutile de Madame Pelosi à Taiwan est complètement en contravention avec l’engagement du Président Biden.


Q: Merci Excellence LU Shaye, Ambassadeur de Chine en France, d’avoir été avec nous.


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